Cet été, je me remets à lire des manga. Hé hé ! ^_~
Non, CLAMP n'a pas sorti une nouvelle série. Enfin, je n'en sais rien. C'est juste que je viens de commander des USA deux manga... didactiques ! L'un sur les bases de données, histoire d'avoir l'air moins cloches devant Bento/FileMaker. L'autre sur les stat' afin d'avoir quelques bases fraiches pour ma future recherche-action.
Je n'ai toujours pas fini Slide:ology en passant. Il est génial. Mais c'est vraiment une somme !
Ce livre devrait être remis à tous les premiers. Et je te dirais même plus, une université française ferait bien d'acquérir les droits pour une version française et le rendre disponible le plus rapidement possible pour le plus grand nombre possible.
L'ouvrage reprend, développe et synthétise l'essentiel des recherches menées par l'auteur depuis quarante ans sur l'histoire de l'enseignement du français. Appuyé sur une abondante documentation d'archive, il montre comment, depuis le XVIe siècle, maîtres d'école, frères des écoles chrétiennes, régents, professeurs, religieuses enseignantes, précepteurs, maîtres de langue ont multiplié les tentatives et les expériences pour faire passer le message qu'ils avaient à délivrer. Ce sont eux qui ont imaginé, modifié en fonction des circonstances, amélioré, en un mot créé les différentes didactiques qui s'avéraient indispensables à ces différents apprentissages et à ces formations auxquelles nous avons tous nous-mêmes été confrontés : de l'orthographe à la dissertation en passant par la langue, la grammaire et la prononciation, les œuvres littéraires classiques, les techniques d'explication des textes, la reformulation et la réduction de texte, la composition française enfin. Mais les disciplines, notamment la plus fondamentale d'entre elles qui est le " français ", ne se contentent pas de reproduire à l'identique dans les populations d'élèves le savoir de leurs maîtres. On montre ainsi que l'orthographe française contemporaine est en grande partie une " invention " de l'école ; que la prononciation française a été passablement affectée par les enseignements scolaires ; que l'école a joué un rôle essentiel dans la façon d'écrire des Français, en particulier en inventant de nouveaux modes d'écriture, et ainsi de suite. Tout ce qui passe à travers les rouages des didactiques en ressort plus ou moins transformé. Les disciplines ont une fonction créative, innovante, dont le rôle n'a pas été suffisamment souligné jusqu'ici. L'histoire de l'enseignement du français est donc une pièce importante de l'histoire de la culture française.
Biographie de l'auteur
Agrégé de grammaire et docteur ès lettres, André Chervel, après trente ans d'enseignement, s'est consacré, au sein du Service d'histoire de l'éducation (SHE) de l'Institut national de recherche pédagogique (INRP), à la recherche historique sur les domaines dont il présente aujourd'hui une synthèse. Pionnier de l'histoire des disciplines scolaires, il a publié de nombreux ouvrages et articles.
Je savais qu'Oscar BRENIFIER avait prévu un chapitre sur l'Un et le Multiple dans un de ses livres destinés à la réflexion philosophique auprès des enfants, notamment dans le cadre de l'introduction à la philosophie en primaire.
Je suis content de tomber aujourd'hui sur un gadget de Nathan dans le carnet de Remolio : ici. Le livre de Nathan est justement celui d'Oscar BRENIFIER qui m'intéressait. Les pages 8 à 13 sont consacrées à l'Un et le Multiple. Le gadget ne montre que les doubles pages introductives. Ne sont pas dévoilées les pages d'exploitation philosophique et les références vers les philosophes incontournables. J'imagine qu'il doit être fait référence à une moment ou un autre à René DESCARTES et à ses « Natures Simples » tels que « le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ».
Ce type de réflexion peut servir à poser les catégories de Singulier et de Pluriel, et faire émerger la différence entre Unique et Singulier et entre Pluriel et Multiple.
Pour pousser les limites, prenons deux qui est un multiples. Deux fois un. Tous les multiples sont des multiples de un. Mais deux peut être singulier ou pluriel selon qu'il est traité comme une collection (une pair, un couple, &c.) ou un ensemble de deux éléments distincts (les yeux, les deux Corées, &c.).
Ce qui peut mener à une représentation mathématique suivante comptant les occurrences : • (2 x 1) • (1 x 2)
Cette façon de se figurer le multiple est importante car elle permet de mettre en place le compte en occurrences d'une prédication. Soit : 1. Le facteur a apporté deux colis, ce matin. (1 x 2) 2. Deux colis ont été livrés dans la matinée. (1 x 2) ou (2 x 1) 3. Deux colis étaient livrés ce matin. (2 x 1) Il va sans dire qu'en français, lorsque le premier terme est autre que un (n x 1), il est généralement fait recours à des mesures de fréquence, tels que : deux fois, deux reprises, deux coups, &c... D'où l'aspect "construit" de l'exemple (3).
Nos écoles sont faites de telle sorte que presque tout l'apprentissage se fait à la maison. Ce serait hilarant si ce n'était si préjudiciable.
Nous savons encore peu de chose du fonctionnement de notre cerveau. Mais le peu que nous sachions effectivement suggère que la façon dont nous nous comportons en classe aurait besoin d'être sérieusement repensé.
Voici une présentation de trois points du livre par Garr REYNOLDS :
Elle en a des lectures intéressantes, Chloé, deh ! ^_^
Je n'ai pas lu The Tipping Point (fr), seulement Blink (fr). Cela dit, les deux sont de colossaux succès de librairie et méritent d'être lus toute affaire cessante...
En ce moment, je suis en plein milieu d'un gros conflit cognitif (posture épistémique vs posture axiologique) et me laisser aller à lire des histoires n'est probablement pas la meilleure chose à faire. Toutefois, je suis en train de lire Don't Eat de Marcshmallow... Yet! qui présente une histoire liée à une expérience de psychologie sous forme de parabole. Comme le veut le genre, cette histoire est simple à comprendre (pas comme mes lectures de didactiques en français) et fournit un exemple vivace concernant un enseignement moral ou de sagesse. Encore un excellent livre américain... À lire !!! Je traduit le carnet d'Arthur ici :
• Ne pas manger sa guimauve aussitôt. Attendre le bon moment pour pouvoir en manger d'avantage.
• Une personne qui connait le succès ne rompt jamais sa promesse
• Un euro épargné chaque jour en doublant la mise, grossit jusqu'à plus de 500 millions d'euro
• Pour qu'une personne agisse selon votre désir, faire naitre le désir de vous aider et inspirer la confiance chez cette personne
• Le meilleur moyen qu'une personne agisse selon votre désir est de vous rendre influent auprès de cette personne
• Les personnes qui connaissent le succès sont prêtes à faire ce qu'aucune personne n'ayant pas rencontré le succès n'a été prête à faire
• Le succès ne dépend pas de votre passé ou de votre présent. Le succès vient à votre rencontre aussitôt que vous êtes résolu(e) à faire ce qu'aucune personne n'ayant rencontré le succès n'est prête à faire.
Qu'êtes-vous prêt(e) à faire aujourd'hui pour connaitre le succès demain ?
La lecture de ce livre, écrit par François De CLOSETS, est salutaire ! Rien moins. Maintenant, la difficulté — pour moi — est de me demander ce qui pourrait aller mieux dans l'enseignement du FLE... J'ai déjà opté pour la voie énonciativiste à la place du structuralisme. Mais que pourrais-je faire comme choix plus pertinents encore... ? >_<
Ah, oui ! Ne pas linguiciser l'enseignement du français ! *^_^*
La médecine, c'est très bien. La psychologie, aussi ! Seulement, existerait-il un livre aussi audacieux et pénétrant pour les sciences de l'éducation ?
Car en didactique, malgré la jeunesse de cette discipline, il y a déjà beaucoup de travail à faire...
D'un point de vue extérieur, laisser intactes les erreurs d'accords et de modifications lexicales portant sur les mots se terminant pas -al peut sembler excessivement laxiste, digne du plus force-né des modernistes ou d'un dédain pubert pour la correction graphique.
Or, à bien y réfléchir, il ne s'agit de rien de tout cela. Libérons l'orthographe assène un coup de pied dans l'arrière-train de la grammaire française. Et il y avait longtemps que je n'avais eu lecture aussi saine sur ce sujet.
Bonjour monsieur Boisvert. J'ai besoin d'un chol pour demain soir. Ils sont comment, vos chous ?
Il n'y a pas d'erreur. Ces mots sont parfaitement français. Certes, aussi peu contemporains qu'il est possible de l'être. Mais français. Pour comprendre le lien entre le chol et les chevals, il faut savoir une chose à propos du pluriel en -x. Ce n'en est pas un. Le X est une abréviation phonétique. Un phonégramme. Là où apparait un X, il faut se souvenir de prononcer /ouss/. Ainsi chevax se prononce /che.va.ouss/. Puisque X est une sorte d'abréviation, il existe une forme non abrégée. Cette forme est chevaus. Celle-ci provient d'une transformation du l en u au contact du -s légitime du pluriel. C'est chevals qui donne chevaus, noté chevax, jusqu'à un temps où l'on oubliera que le X est une commodité d'écriture et où l'on rétablira un u qui n'avait jamais vraiment disparu. Chol connaitra le même sort.
Aujourd'hui le voisinage du l et du -s ne pose plus problème. Chevals est aisément prononçable. Chol s'est fait oublié. Il a laissé sa place à chou. Comme fol refait en fou. Ce qui va en dépit du bon sens est d'avoir d'un côté fouS et de l'autre chouX.
Par conséquent éliminer la finale en -x n'est pas autre chose qu'un peu de ménage parmi des bêtises très anciennes. Et ne plus “corriger” chevals ou chous, n'est rien moins que laisser les formes correctes.
Qu'attendons-nous pour réformer notre langue ? Personne ne sait plus vraiment...
Les dictionnaires entérinent l'usage. L'Académie a bien longtemps perdu sont rôle prescripteur et ne fait plus office que de frein à l'inéluctable et ininterrompue mue de la langue. Efficace ou non, c'est selon l'avis de chacun.
Or l'usage c'est nous. C'est vous. C'est moi. Autant user avec discernement de cet usage.
Mais grâce à Maryz COURBERAND ma lanterne brille, et dans la bonne direction *^_^*
Il est arrivé hier matin *^_^* Je l'ai déjà parcouru un peu et je le trouve toujours aussi attirant. Cela fait bizarre de voir parler de Piaget en anglais... L'habitude va venir^^ Toujours l'indéboulonnable Chomsky ! Grrr... Je crois que je vais commencer sa lecture incontinent...
En attendant qu'Amazon me livre mon exemplaire du bouquin de FRIEDMAN en aout, voici une alternative commode : un résumé offert sur une plateforme wiki [lire].
Merci et Bravo !
Il ne me reste plus qu'à apprendre comment faire un bon résumé de livre... Ce ne sera pas une mince affaire, me connaissant -_-
Quote: “A century ago, there was no way to address these concerns, but, thanks to computers and the Internet, we now have rapidly improving tools that will soon allow virtually all young people to master essential material at their own pace, and to do so at any point in their lives. There will probably always be a place for the classroom, but it will be a place where intense and intimate learning takes place with highly willing students, not a step on an assembly line.”
Note: Pretty compelling essay by Robert Epstein that challenges, once again, the traditional beliefs about schooling and learning. It’s getting to the point where I’m either going to have to stop reading stuff like this or put my blog where my mouth is in terms of my own school system…
Pas piqué des vers, un livre sur la connaissance écrit en collaboration. Knowing Knowledge expose la nature et le contexte des changements qui touchent la connaissance en ce moment. Cette modification entraine d'autres changement qui font boule de neige. Il va sans dire que de telles modifications du terrain de la connaissance influe grandement sur la société dans laquelle nous vivons. [ télécharger ]
Sur Amazon, je viens de voir qqch de surprenant : deux ISBN. L'un suivi du chiffre 10 et l'autre s'achevant par 13. o_O Un coup de Google et le mystère s'évapore. Simplement, l'ISBN passera le 1er janvier 2007 de dix à treize chiffres afin de mieux répondre au nombre toujours plus important de livres publiés dans le monde. Ce changement permettra également à l'ISBN d'un livre d'être identique à l’EAN-13 servant à la génération du code-barre et figurant sous celui-ci.