Affichage des articles dont le libellé est Connectivisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Connectivisme. Afficher tous les articles

mercredi 31 décembre 2008

François GUITÉ - Distinguo

François GUITÉ — dont la sagacité ne finira jamais de m'épater — met le doigt sur une différence intéressante et non moins essentielle entre le Connectivisme et l'intégration des TICE privilégiant les outils de mise en réseau.
Ainsi, l’apprentissage en réseau peut être considéré davantage comme une approche de l’apprentissage (par opposition à une approche pédagogique), alors que le connectivisme se situe plutôt au plan des fondements psychologiques de l’apprentissage. Le premier est d’ordre social, le second d’ordre cognitif, sans pour autant dissocier l’un de l’autre.
[...] L’avantage des réseaux, toutefois, est qu’ils portent en eux les mécanismes pour remédier aux problèmes, comme tout système organique.
[source]

À souligner aussi, ce point enfoncé par Bill FARREN sur le type d'enseignement datant du XIXe siècle — ou encore avant, le Modèle Transmissif remontant aux premières universités et aux écoles jésuites — qui demeure le seul visible au Secondaire et à l'Université, en dépit du fait que les pédagogistes trouvent de bon ton de dévaloriser... U_u


[source]

vendredi 27 juin 2008

Social, connecté, ouvert

[source via George SIEMENS]

Les cours sont-ils trop pré-construits ?

Despite the perceived tech-savvy nature of these Millennials, this context challenges my students. My students are so trained by classrooms where all the connections are pre-made and the only risk is boredom that they are often frustrated when I don’t tell them exactly how to connect the things we are learning, as if the world were just a larger version of the screw-together furniture in their apartments. Of course they know the world is more complex than that; they just don’t expect their classes to reflect that complexity. Not surprisingly, the walled garden CMS is much like screw-together furniture: carefully designed to manage student actions and pre-formatted with powerful assumptions about how knowledge is organized, how learning happens, and what relationship pertains between students and teachers. It is important to recognize that CMS’s are designed as they are for a reason. They reflect dominant ideologies about teaching, though certainly other marketplace imperatives are at work here as well. [source via George SIEMENS]

lundi 23 juin 2008

Travail en groupe - nouvelle autonomie

Lors d'un cours sur l'Autoformation et les Formations Ouvertes à Distance (FOAD) [synthèses ici et ], j'ai en quelque sorte buté sur un concept qui ne me semblait plus pertinent, comme déplacé, voire contradictoire : l'autonomie.

◊ En philosophie, on oppose hétéronomie et autonomie. Les religions, les justices nationales (et maintenant internationales) sont des normes qui conduisent le sujet morale à l'hétéronomie. Les règles nous sont extérieures, et nous devons faire en sorte de nous y conformer. À l'inverse, lorsque le sujet morale voit en sa propre volonté la source de sa loi, vit en accord avec cette détermination intrinsèque de ses actes, et n'ignore pas les conséquences de ses actes, il est autonome. Voilà dans une coquille de noix le programme de philo de Terminale L sur Kant.
◊ En didactique, selon la définition maintenant devenue classique de Henri Holec, membre du Crapel : un apprenant autonome est un apprenant qui a « la capacité de prendre en charge son propre apprentissage (...) prendre en charge son apprentissage, c’est avoir la responsabilité, et l’assumer, de toutes les décisions concernant tous les aspects de cet apprentissage, c’est-à-dire : la détermination des objectifs ; la définition des contenus et des progressions ; la sélection des méthodes et des techniques à mettre en œuvre ; le contrôle du déroulement de l’acquisition proprement dite (rythme, moment, lieu) ; l’évaluation de l’acquisition réalisée. L’apprenant autonome est capable de prendre lui-même toutes ces décisions concernant l’apprentissage dans lequel il désire, ou se trouve, être impliqué. » Ce qui n'est précisément pas le point de vue permis par l'enseignement Transmissif ou professoral, qui est à ce titre défini par le terme hétérodirection. L'apprenant fait ce que l'enseignant a préparé pour lui.

Or grâce aux TICs, avec l'émergence d'une façon d'apprendre intégrant largement les outils Web2.0 et des SaaS (comprendre Logiciel en tant que Service), qui se distingue par le fait qu'il n'y a rien à installer (Google Docs est un SaaS, OpenOffice.org est juste un S.oftware), il est plus simple de s'outiller, d'être nomade (tout est hébergé, accessible de n'importe où) et de communiquer (cf. Google Talk dans Google Docs ou la future géolocalisation de ses contacts par proximité dans l'iPhone). Toutes ces nouveautés, qui donc n'étaient pas disponibles avant, sont en train de changer fortement les choses.

Parmi ces changements, il y a en particulier :
• le rapport d'autorité avec l'enseignant cesse d'être cohercitif. L'apprenant peut trouver l'information où il veut, quand il veut. La question rabelaisienne de savoir donner forme à sa pensée redevient cruciale.
• la progression cesse d'être linéaire. Les objectifs et les temps d'apprentissage sont essentiellement définis en tenant compte des progrès des élèves, et non de la logique propre à la discipline.
• et enfin, à travers une Pédagogie du Projet ou une Pédagogie de l'Obstacle, le travail à plusieurs redevient une composante de base de l'activité de l'apprenant.

Or, sur ce dernier point, il y a une révolution culturelle à rendre possible. Les formes d'apprentissage à plusieurs ont disparu au 19ème siècle en France. Le compagnonnage est considéré comme poussiéreux. Cependant, il est de plus en plus fréquemment question de co-opération (entre apprenants de plusieurs niveaux ou travaillant sur différentes tâches) et de collaboration (entre des apprenants poursuivant le même objectif). Sous peu, avoir recours à un forum en ligne avec sa classe sera banal et vite "ringard". Ce qui est finalement réjouissant, compte tenu de toutes les promesses affichées par les futures technologies.

Mais voilà ! Se prépare-t-on suffisamment bien ? Oscar BRENIFIER relate une anecdote [visionner la video, /!\ video assez longue] ayant eu lieu lors d'un de ses déplacements en Norvège. Là-bas souligne-t-il tout le monde sait collaborer et respecter le point de vue de l'autre. Puis, il aperçoit une enseignante se tenant à l'écart. Qu'a-t-elle demanda-t-il ? La réponse tombe sans appel. On lui répond qu'elle est une enseignante française, qu'elle critique à longueur de temps et qu'elle est impossible à vivre. Édifiant.

En définitive, ne devrions-nous pas penser une nouvelle façon de vivre la norme (la -nomie de autonomie)... en groupe ! pour de vrai ! En cherchant avec Google, l'on peut trouver le terme anglais synnomie, mais son sens ne convient pas. Dommage.
Aussi, comment peut-on nommer didactiquement la faculté qu'un individu au sein d'un groupe met en œuvre pour élaborer les objectifs du groupe, et réguler la conduite de l'ensemble des membres du groupe pour tendre vers le but visé ?

Voici une nouvelle compétence qui est un préalable indispensable à toute éducation moderne. Et à fortiori Connectiviste.

jeudi 12 juin 2008

Cours sur le Connectivisme en septembre

Voici une nouvelle réjouissante, George SIEMENS et Stephen DOWNES proposeront un cours en ligne intitulé Connectivism and Connective Knowledge. *^_^*

mercredi 11 juin 2008

Connectivisme - définition

One theory that has emerged to describe the social, interconnected, and community-based characteristics of contemporary learning is connectivism (Siemens 2005). Connectivism strives to overcome the limitations of behaviorism, cognitivism, and constructivism by synthesizing the salient elements of several educational, social, and technological theories to create a new and dynamic theoretical construct for learning in the digital age. This model employs the concept of a network with nodes and connections as a defining metaphor for learning. In this metaphor, a node may be any entity, whether tangible or intangible, that can be connected to other nodes, including but not limited to information, data, feelings, and images. From this perspective, learning is viewed as the process of creating connections between nodes to form a network of personal knowledge, a view that is congruent with the ways in which people engage in socialization and interaction through social networks such as the blogosphere. In combination with the knowledge-creation metaphor, connectivism recognizes the centrality to learning of idea generation supported by social activity and enabled by personal networks, interactivity, and engagement in experiential tasks. As such, connectivism is particularly attuned to the principles of the Web 2.0 era. (Siemens 2005 for Innovate)

samedi 12 avril 2008

Kai PATA - About affordances again

J'ai toujours des problèmes à concevoir ce qu'est une affordance.

George SIEMENS utilise ce terme régulièrement.
J'ai pu comprendre que c'était un concept important pour l'ergonomie des technologies. Quelle que soit la nature de cette technologie.

Mais je ne vois pas encore en quoi c'est essentiel d'un point de vue didactique.

Aussi, après recherche, voici une discussion entre George SIEMENS et Kai PATA sur le carnet de cette dernière : about affordances again.

George SIEMENS - Information and Network

Les diaporamas de Siemens sont un bon exemple de la façon de faire un diaporama.

Ils répondent aux critères Zen élaborés par Reynolds :
• Kanso (Simplicity)
• Shizen (Naturalness)
• Shibumi (Elegance)

Siemens utilise un fond blanc derrière une police noire. Il indique clairement son cheminement (plan). Il donne des exemples qui marquent. Il limite le nombre de termes par diapo.

Je ne suis pas fan du fond blanc, ni des titres en haut de diapo. J'aime mieux centrer sur un fond sombre, plutôt comme Kawasaki le fait. Au demeurant, Siemens montre par ses diaporamas une bonne connaissance de cet exercice.

À s'inspirer !

samedi 4 août 2007

Siemens en bref

Voici trouvé un portrait de Gorges SIEMENS sur le wiki LTC - Learning Technologies Centre [visiter]

jeudi 15 mars 2007

George SIEMENS - Une théorie de l'apprentissage pour l'ère numérique