Deux réflexions :
1) Terminologie - Si l'on peut dire sortable, je veux bien... mais c'est un anglicisme. En français, la base verbale disponible dans ce champ lexical est [assortir], dont on peut trouver des dérivés : assortiment, assorti, assortissant. Le verbe *sortir ayant été déposé, il est besoin de le réactiver. Aussi, l'on peut projeter sur cette base, "sortible" ou "sortissable"...
2) TOE - Il y a quelque chose qui me chagrine dans la distinction entre les deux éventails d'opérations de Quantification et de Qualification. Il s'agit de la place de l'opération de Renvoi à la Notion.
D'abord, est-ce que les opérations d'Extraction, de Fléchage et de Parcours renvoient à la Notion ? Je ne le pense pas. Ces trois opérations renvoient soit à des items (extraits), soit à une classe (fléchée), soit enfin à des items dans une classe donnée (balayés). Aucune ne renvoie directement à la Notion. Je ne me préoccupe pas du fait d'une éventuelle virtualité•actualité de la Notion dans un Groupe Nominal.
D'autre part, le Nombre traditionnel d'un nom est-il lié à la Quantification ? Je m'interroge. Dans un groupe [de + Ø + [nom]], le noms peut être au singulier comme il peut être au pluriel. C'est d'ailleurs une des principales difficultés d'accord. Or avec l'article zéro ou le Renvoi à la Notion, il n'y a pas de marquage apparent d'une quelconque opération de Quantification. Il faut sortir le nom en question du GN et se demander s'il est singulier ou pluriel. Dit-on "le/la [nom] ou les [nomS] ?"
Comment justifier par exemple la congruence de la marque du pluriel dans [bague de fiançailleS] ? C'est comme si la distinction singulier•pluriel était préalable à la Quantification.
C'est paradoxale ! U_u
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